L’argent ! Il y a tant de tabous, de fantasmes, de tensions, de manque d’éducation autour de cet argent qui pourtant, devient de plus en plus immatériel et intangible. On dit souvent qu’il ne fait pas le bonheur mais qu’il peut y contribuer. On dit aussi qu’il est le nerf de la guerre. Une chose est certaine, l’argent est une composante importante de nos vies quotidiennes.
Si vous faites partie de ceux qui pensent que l’argent est à la racine de tous les maux, laissez-moi vous dire que je constate au quotidien au travers mon métier de conseiller en fiscalité et en investissements financiers, que cela peut-être une force pour votre bien et celui de ceux qui vous entourent.
Je pourrais vous raconter une histoire incroyable qui expliquerait pourquoi l’éducation financière est devenue pour moi, une mission et une passion ; et pourquoi l’argent est devenu la principale matière première de mon activité professionnelle… En fait, je n’en sais rien mais je considère que c’est une chance.
J’ai grandi dans une famille dans laquelle il n’y en avait pas beaucoup mais nous n’en manquions pas non plus. Je n’avais aucune culture de l’investissement ou de l’entrepreneuriat. Pourtant, j’ai compris assez tôt que l’argent était au cœur de nos systèmes et sociétés. Je savais que chercher à maîtriser les sujets économiques, financiers et fiscaux, m’aideraient pour mon avenir et celui de ma future famille.
Sans aide ni réseau de contacts privilégiés, mes études en école de gestion et de commerce m’ont d’abord conduit à faire un apprentissage en contrôle de gestion et audit financier pour une société de transport. Un choix par défaut car, comme pour beaucoup d’étudiants, c’était une galère pour trouver une entreprise qui prenait des étudiants en apprentissage.
Ma première embauche en CDI, a été signée en 2007 à l’âge de 23 ans, à Aix en Provence. J’intégrais alors un cabinet d’expertise comptable et de commissariat aux comptes. Un job que j’ai trouvé très formateur et qui m’aura permis de côtoyer des chefs d’entreprises tôt dans ma carrière. Mais très rapidement, j’ai entrevu les limites de ce métier très exigeant et règlementé.
En effet, lorsque certains entrepreneurs en réussite nous demandaient comment optimiser leur fiscalité personnelle et investir intelligemment les bénéfices de leurs sociétés, les experts comptables avaient tendance à répondre que ce n’était pas leur rôle de conseiller dans ce domaine. Ils abandonnaient alors leurs clients, qui devenaient souvent les « proies faciles » de vendeurs de défiscalisation véreux, ou de banques et compagnies d’assurance aux conseils et placements médiocres.
Du haut de mes 25 ans, je me disais : « Quel dommage de ne pas répondre nous-mêmes à la demande des clients qui nous font confiance ! Pourquoi nous limiter à la comptabilité et à la fiscalité des entreprises ? ». J’ai alors commencé à développer une expertise dans l’optimisation de la fiscalité immobilière et à mettre en place un service de conseil en fiscalité et en comptabilité des locations meublées au sein du cabinet.
Parallèlement, j’ai compris que la déontologie des experts-comptables leur interdisait de faire du commerce, ce qui expliquait pourquoi ils ne s’intéressaient pas au conseil patrimonial et à la commercialisation de solutions d’investissement. Je me souviens m’être dit qu’il faudrait inventer un métier qui permettrait de conjuguer le conseil pour les investisseurs / entrepreneurs et le commerce de solutions financières et immobilières.
Cette même année, en 2009, alors que j’étais toujours salarié du cabinet d’expertise comptable, j’avais entrepris de passer en parallèle de mon emploi, un mastère intitulé : comptabilité, finance, fiscalité et patrimoine à la faculté d’économie appliquée d’Aix en Provence qui se situait quasiment face à nos locaux. Par hasard, lors de cette formation, j’ai découvert que le métier dont je rêvais existait déjà : Le conseil en gestion de patrimoine qui permettait de faire la synthèse de tous les sujets que je trouvais passionnants et utiles : le conseil en investissements immobiliers et financiers, le conseil en fiscalité, les structurations de sociétés, l’organisation des patrimoines familiaux, les financements bancaires… Ce fut pour moi une révélation.
En 2010, sans grande expérience mais avec la passion, l’envie d’apprendre, d’entreprendre et de me sentir utile, j’ai quitté le cabinet d’expertise comptable en signant une rupture conventionnelle, pour créer mon propre petit cabinet de gestion de patrimoine, avec le soutien d’un groupement spécialisé dans ce domaine qui m’avait été recommandé par une connaissance rencontrée à l’école de commerce. Je démarrais en me disant qu’entre mes droits au chômage et le potentiel de rémunération de ce métier, je ne prenais pas un grand risque compte tenu des faibles perspectives d’évolution et des salaires limités que j’avais dans mes précédents jobs. Le plus grand risque, c’était de ne rien changer ! Quelques mois plus tard, presque sans le faire exprès, j’étais déjà récompensé en gagnant le double de ma rémunération antérieure tout en prenant dix fois plus de plaisir au quotidien grâce à la reconnaissance de mes clients et à une liberté d’organisation retrouvée.
Fin 2011, je crée ma première SAS (Société par Actions Simplifiée) et poursuit ma croissance. Mais en 2013, je suis confronté à mon premier grand dilemme… J’ai l’opportunité de réaliser ma première belle opération immobilière en tant qu’investisseur. Cependant, ma société est encore jeune et je savais qu’on ne me prêterait pas les fonds dont j’avais besoin.
Je prends alors la décision très difficile de reprendre un boulot salarié pour satisfaire aux exigences des banques qui continuent de préférer le bon vieux CDI. J’accepte une offre d’emploi au sein d’une banque privée dont le patrimoine des clients dépassait souvent plusieurs millions d’euros. Je ne pensais rester que quelques mois, mais je suis finalement resté près de deux ans et demi avec eux. Cela m’a permis de réaliser l’opération immobilière que je visais puis j’en ai enchainé d’autres. Pendant la première année dans la banque, j’essayais de rester motivé au quotidien en me disant que c’était quand même une belle expérience professionnelle et que cela m’apprenait à travailler avec une clientèle plus « haut de gamme ». Toutefois, cela m’a aussi confirmé ce que je savais déjà… Même en faisant de notre mieux pour conseiller nos clients avec le plus d’éthique possible, le conseil était biaisé, la gamme de produits limitée, et les objectifs commerciaux fixés par la hiérarchie nous poussait à servir les intérêts de la banque plutôt que ceux de nos clients. J’étais de plus en plus mal à l’aise. La banque s’enrichissait sur le dos des clients mais aussi sur le nôtre. Ayant déjà été à mon compte, je connaissais les véritables marges des produits qu’on vendait. Je savais que la banque se gavait et nous rendait des miettes en termes de salaire.
Fin 2015, déjà fatigué par la pression commerciale et les changements de stratégies permanents de la banque, je quitte mon job avec trois nouveaux défis qui se concrétiseront pendant les mois qui suivront : me relancer à mon compte, devenir papa pour la première fois, et approfondir encore ma formation académique en intégrant un mastère spécialisé à l’ESCP Europe en gestion de fortune internationale.
Ces quelques années de sacrifice en banque ont démultiplié le plaisir de retrouver ma liberté d’entreprendre et de pouvoir servir mes clients selon mes propres convictions. Je revenais plus expérimenté et plus mature. J’avais compris de nombreuses subtilités quant au fonctionnement du marché du conseil en investissements. Mes connaissances techniques et le réseau professionnel que j’avais construit me permettaient désormais d’accéder aux coulisses. Je me suis alors rendu compte que j’avais commis de nombreuses erreurs dans mon parcours. J’ai progressivement ouvert les yeux sur les failles d’un marché bien organisé, aux secrets bien gardés dont les vaches à lait sont les clients et leurs conseillers. Les grands gagnants restent les banques, les compagnies d’assurance, et les grands réseaux de distribution qui savent parfaitement détourner notre attention pour préserver leurs intérêts.
Depuis le début, je ne voulais pas seulement vendre mais j’avais à cœur de conseiller et d’être utile. Cette prise de conscience m’a conduit à mettre en place de nouveaux partenariats qui m’ont permis d’être enfin libre et véritablement propriétaire de mon fonds de commerce. D’autres professionnels que j’avais côtoyé dans mes précédentes expériences m’ont rejoint dans ces nouvelles aventures. Sans le vouloir, j’ai pris conscience que j’étais en train de devenir un mentor pour d’autres personnes. J’ai pris goût au partage et à la transmission.
En 2018, avec la montée en puissance des réseaux sociaux, curieux de comprendre comment se développait toutes ces communautés digitales, et avec les encouragements de quelques amis qui connaissaient mon besoin de partager avec d’autres passionnés sur les sujets d’investissements, je décidais de créer le compte @lesinvestisseursmalins sur Instagram puis sur YouTube. Dans cette dynamique, je décide aussi d’écrire un livre qui sortira en Mars 2020 (le jour du premier confinement… lol) qui s’intitule : « Gagner sa liberté financière et choisir sa vie ». En quelques mois, je découvre le monde de l’édition et après m’être presque fait arnaqué par une maison d’édition marseillaise, je serais édité par la prestigieuse maison Maxima racheté depuis par le groupe Dunod / Hachette.
J’écris ces lignes en 2023… et que d’aventures depuis ces trois dernières années grâce à vous qui me lisez !
Aujourd’hui plus que jamais, je développe ma clientèle (plutôt fortunée) au sein de mon cabinet LEGALFI TRINITY mais ma mission parallèle pour l’éducation financière des français continue de m’animer. Pendant plusieurs années, j’ai été un modeste contributeur sur les réseaux sociaux sans n’avoir rien à vendre et en me demandant comment je pouvais être plus utile sans tomber dans les clichés des influenceurs et autres charlatans pseudos conseillers financiers. Je ne voulais pas proposer une énième formation « grand public » sur la fiscalité, l’immobilier ou la finance comme le font tant d’autres.
En 2022, j’ai fini par comprendre que ma vraie valeur ajoutée résidait dans ma connaissance du marché du conseil en investissement. Qu’en enseignant à d’autres qui partagent la même passion et les mêmes valeurs, je pourrais aider de nombreuses personnes à passer d’amateurs à professionnels dans ce domaine. L’impact serait beaucoup plus fort à long terme.
Depuis l’année dernière, le programme d’accompagnement « Vivre du conseil en investissement » a aussi été rejoint par d’autres professionnels déjà actifs dans notre industrie. Grâce à ce qu’ils ont découvert dans nos contenus, ils peuvent désormais exercer cette profession avec encore plus d’éthique, de liberté et de convictions tout en étant vraiment propriétaire de leur clientèle et en augmentant leurs revenus. C’est exactement la prise de conscience que j’ai eue en 2016 et cela a changé progressivement ma vie d’investisseur et d’entrepreneur depuis.
En synthèse, notre vie n’est que la conséquence de nos choix quotidiens. La qualité de nos vies dépend principalement de la qualité de nos décisions et de la qualité des émotions que nous ressentons lorsque nous récoltons les fruits de nos actes.
Pour ma part, j’approche dangereusement la quarantaine. C’est l’âge où l’on commence à se dire qu’on est déjà à mi-parcours. Ce que je peux dire, c’est qu’en plus de la petite famille que nous avons construite et qui me rend très fier, les résultats sont là. Parti de rien il y a un peu plus de dix ans suite à mon premier job en cabinet d’expertise comptable, nos efforts m’ont permis de développer un patrimoine immobilier, financier et professionnel de plusieurs millions d’euros. Pourtant, accumuler des millions ne m’intéresse pas du tout. Les chiffres ne sont qu’une confirmation que nous prenons les bonnes décisions stratégiques. Ce qui m’intéresse c’est de constater la progression, les apprentissages, le plaisir, les expériences et les émotions vécues sur le chemin.
Ces mots sont une invitation à passer à l’action. Je vous invite à découvrir nos contenus et espère sincèrement qu’ils pourront vous être utiles dans votre parcours d’investisseur et/ou d’entrepreneur.
Bien sincèrement,
Jérémy BARRAY
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Les Investisseurs Malins est une marque exploitée par BARRAYS LEGACY, dont le siège social est situé au 25 Clos des Nevons 84800 L’Isle-sur-la-Sorgue, Société par actions simplifiée à associé unique (SASU), au capital de 447 500€, immatriculée au RCS de Avignon, sous le numéro SIREN538503632, connue sous le nom commercial « Les Investisseurs malins », représenté en sa qualité de Président par Jérémy BARRAY, est un organisme spécialisé dans la formation en investissements financiers. BARRAYS LEGACY est enregistrée sous le numéro de déclaration d’activité 93840461384 auprès du préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. BARRAYS LEGACY conçoit, élabore et dispense des formations sur l’ensemble du territoire national par le biais de l’e-learning
Les Investisseurs Malins est une marque exploitée par BARRAYS LEGACY, dont le siège social est situé au 25 Clos des Nevons 84800 L’Isle-sur-la-Sorgue, Société par actions simplifiée à associé unique (SASU), au capital de 447 500€, immatriculée au RCS de Avignon, sous le numéro SIREN538503632, connue sous le nom commercial « Les Investisseurs malins », représenté en sa qualité de Président par Jérémy BARRAY, est un organisme spécialisé dans la formation en investissements financiers. BARRAYS LEGACY est enregistrée sous le numéro de déclaration d’activité 93840461384 auprès du préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. BARRAYS LEGACY conçoit, élabore et dispense des formations sur l’ensemble du territoire national par le biais de l’e-learning.